GéGé de Bordeaux

Age 26 ans
Sexe masculin
Ville Bordeaux

En fait mon vrai prénom c'est Hégésippe, mais je préfère Gégé.....
Je n'aime pas trop parler de moi, vous me découvrirez à la longue....
Question boulot, je gère, je vends des colifichets sur les marchés en attendant que mes diplômes soient reconnus par la société......
C'est un copain complètement barjo qui m'a fait découvrir MH, j'y incarne une trollette vraiment chouette.........

Qu'est ce que c'est des colifichets??

Si tu vends des bijoux on peut s'entendre wé.
Va pour juju

Gégé, si tu te mets aux bijoux un peu plus haut de gamme, fait-moi signe .

hum... je veux dire, si tu te mets aux bijoux or blanc/diamants ... trucs du genre quoi. Tu sais Gégé, tu devrais te renouveler, le vintage beauf style, c'est passé depuis 2 ans au moins !

oui ma douce je vais me renouveler, d'ailleurs ma louloute est de retour, tu ne la connais pas, c'est Tilda, et je m'en vais lui consacrer tout mon temps, à partir de ce jour, bises à tous.........Gégé...


(plus le temps......irl)

tête penchée, doigts tachés d'encre, sa plume vole sur le papier....

(en d'autres lieux, en d'autres temps, voilà ce que j'aime écrire........)

Mes nymphéas …….

Comme j'aimerai de ma plume faire un pinceau
Donner de la couleur aux mots,
Afin de peindre un bien joli tableau,
Quelques touches de bleu, de gris entremêlées
Ce sont reflets d'argent à la surface de l'eau,
Des verts déclinés, répandus à grands traits,
Voici des feuilles larges comme des plateaux,
Flottant de-ci delà ainsi que des bateaux,
Pointe de pastel blanc, rose à peine teinté
Des pétales s'assemblent en fleurs échevelées...

Si je pouvais de ma plume faire un archet,
Les mots , tels des notes en harmonie
Feraient entendre une douce symphonie,
Une brise légère s’élèverait,
L’onde frissonnerait d’infimes vaguelettes,
Comme une pluie en gouttelettes,
Les feuilles du saule bruisseraient,
Les demoiselles aux longs corps fuselés,
Parées de bleu , de vert métallique,
Iraient se pavanant au son de la musique
En déployant leurs ailes de dentelle…………


Là-haut……..tout Cacao……

Comme des enfants sages,
Feuilletons notre livre d'images,
Divines gourmandises, beaux paysages,
S'offrent à nos regards si curieux,
Laissons vagabonder nos yeux!

Ce rocher perdu dans les nuages,
D'une couche de neige, à peine recouvert,
M'apparaît comme un fabuleux dessert,
C'est une marquise tout chocolat!
Un gâteau bien délicat!

Nul ne demeure indifférent
A ce dessert si fondant!
Cernée de copeaux de chocolat,
Couronnée de crème au cacao, par-ci, par-là,
De sucre glace, délicatement saupoudrée

Cette tour contient un biscuit si léger
Qu'il pourrait s'envoler, imbibé de café
Recouvert d'une crème fouettée
Parsemée d'éclats de noisettes grillées,
Agrémentée de raisins secs, de fruits confits,

Le goût en est exquis, c'est garanti,
Pour un gourmand averti!!!!!!


Vole papillon, vole!

J'observais la lente métamorphose d'un papillon,
Fraîchement sorti d'un douillet cocon,
Il lissait longuement ses ailes un peu fripées,
Passait des pattes grêles le long de sa tête.

Et, je songeais "le voici qui fait sa toilette,
Avant d'affronter sa destinée!" Il parût hésiter.
Ses couleurs chatoyantes me faisaient rêver,
Le fin dessin de ses ailes me stupéfiait.

Quand, d'un vol hésitant, sur mon doigt, il s'est posé.
"Vole joli papillon, vole!" lui ai-je soufflé,
"Les fleurs du jardin t'attendent!" ai-je ajouté.
Et, sur ma joue une larme a roulé,

D'un doigt rageur, cette larme, je l'ai essuyée,
Me fardant sans m'en apercevoir,
D'un peu de cette poudre de fée
Que sur mon doigt il avait déposé!


Amour m’en est venu……..

Point n'ai d'autre souci
Que de vous dire ceci,
Amour m'en est venu,
En un jour bienvenu.

En moi il s'insinue
Comme terre de désert
Peut boire goutte de pluie.

N'ai plus connu l'ennui,
Mais joie la plus sincère,
Vous m'avez faite femme.

Alors je vous en prie,
Laissez en paix mon âme,
Amour n'est pas un jeu,
De vous j'en tiens l'aveu.

Mais aurait-il un prix
A acquitter en larmes?
Ai-je perdu tout charme?

Dois-je, par déconvenue
Maudire ce jour béni
Où je vous ai dit "Oui" ?

Point n'ai d'autre souci
Que de vous dire ceci,
Ne suis pas obstinée,
Et vous l'avez voulu,

Amour s'en est allé
Comme il était venu,
Cendres il est devenu,
Pourtant je vous aimais.

Il ne reviendra plus,
Telle est la destinée....

c'est pas l'endroit? c'est pas l'esprit? c'est pas le lieu?????????

La balançoire....
Passant du soleil à l'ombre au gré de tes humeurs
Dans un jardin secret se balance mon coeur,
Un baiser, une douce caresse, il monte au firmament,
Un mot dur, la descente s'amorce, la détresse me prend.

Un simple mot suffit, toute joie m'abandonne,
L'angoisse me tenaille, je ne suis plus personne!
Et, je me demande pourquoi tu m'aimerais
Moi que j'aime si peu, qui ne possède aucun attrait.

Souvent découragée, je songe à ce néant
Qui m'attire en secret, qui me dit "je t'attends!"
Alors je désespère, tu m'attires d'un mot
Et me voici prête à te croire à nouveau,

C'est ainsi que mon coeur se balance de bas en haut!

au risque de paraître ridicule, mais le ridicule ne tue pas, n'est-ce pas? voilà à quoi je m'amuse à mes moments de liberté........

L’histoire de New York……..(écrit pour Polaris......)

1) la station…….

C'est une petite station sous-marine, érigée au fond de l'Océan Pacifique, peu après le grand Cataclysme. De loin, on dirait un gros champignon, blotti contre le flanc de la montagne qui le domine. On y accède par un vaste plateau qui descend en pente douce à proximité d'une faille profonde en partie inexplorée. Eloignée des grandes routes commerciales, elle est passée de main en main jusqu'à ce que la famille Brenon l'acquière pour une bouchée de pain.
Pensant tirer profit de la montagne voisine, les Brenon attirèrent en premier lieu une population de mineurs. Ils prospectèrent le sous-sol, consacrant toute leur énergie à creuser des galeries de plus en plus profondes. Mais la recherche des précieux minerais s'avérait infructueuse et dangereuse. En effet les galeries s'effondraient souvent en raison de mini-séismes dus à la proximité de la faille qui allait en s'agrandissant. De nombreux mineurs moururent, les autres abandonnèrent peu à peu la station, ne laissant de leur passage que des monticules de déchets.
Constatant que la prospection du sous-sol n'était pas rentable, les Brenon décidèrent de transformer le plateau en zone d'hydroculture . Ils consacrèrent une partie de la fortune qui leur restait à la construction d'un immense réseau d'éclairage . Le développement des plantes qui y poussaient, principalement des algues s'en trouva subitement accru. Ils encouragèrent également l'élevage de mammifères marins. La seconde vague de population fut constituée d'hydroagriculteurs. Cependant l'intensité ainsi que la fréquence des séismes augmentaient, si bien que l'entretien des champs dépassait de loin les bénéfices escomptés, personne ne fit fortune, encore moins les Brenon. Les champs furent plus ou moins laissés à l'abandon, bon nombre d'habitants s'expatrièrent.
La dernière tentative de la famille pour restaurer sa fortune passée, fût de se tourner vers le tourisme car la précédente activité avait provoqué une prolifération de la faune. Quantité de poissons multicolores, de crustacés et de coquillages les plus variés avaient investi les champs. Une multitude de poissons et de mini-organismes phosphorescents s'échappaient parfois de la faille, attirant aussitôt une horde de gros mammifères marins et de poissons carnivores. Ces ballets incessants de poissons et de mammifères avaient de quoi surprendre plus d'un riche visiteur. Le dernier représentant de la famille Souna Brenon consacra le restant de sa fortune à la construction d’un quai d’embarquement, d’un complexe hôtelier luxueux aménagé dans les niveaux supérieurs de la station, et de véhicules sous-marins destinés à sa riche clientèle. De nouveaux habitants pensant profiter de cet afflux de touristes pour réaliser de somptueux bénéfices s’installèrent en grand nombre. Au début, l’investissement réalisé semblait tenir toutes ses promesses, et Souna se félicitait d’avoir enfin trouvé un débouché pour la station. Il songeait même à l’agrandir encore car les séismes avaient brusquement cessés. Alors que plusieurs véhicules exploraient les abords de la faille, un nouveau tremblement de terre particulièrement violent créa un siphon entraînant véhicules et passagers vers une mort certaine. On minimisa les faits Mais lorsque des prédateurs marins apparurent et attaquèrent tout un convoi de mini véhicules qui visitaient les anciens champs, on commença à murmurer que la station était maudite. Les riches visiteurs ne fréquentèrent plus l’endroit, de nombreux habitants s’en allèrent . Sur ces entrefaites , Souna mourut sans descendance, la station loin des grandes routes maritimes, tomba peu à peu dans l’oubli.
etc..................

et j'espère bien faire de même pour Az

de tout et de rien, en vrac

Esperluette.

Esperluette, quel mot joli !
Une ville ? Une île ? Un pays ?
Partons à Esperluette, mon ami !
Cela te fait rire. Tu me dis nenni.

Est-ce un rêve d’amoureux ?
Une fleur rare ? un oiseau fabuleux ?
Tu te moques de moi,
Je le vois dans tes yeux,

Je vais trouver, crois-moi !
Une forêt mystérieuse ?
Une mer ? Une femme rieuse ?
Arrête de me contredire !

Existe-t-il réellement,
Ce mot si charmant ?
Tu me réponds « et »
Que veux-tu dire avec ton « et » ?

Esperluette « & » sur un clavier ?
Impossible l’ami ! Pour moi,
Esperluette sera tout à la fois
Ville, ile, pays ,fleur , femme, forêt,

Car c’est un mot qui fait rêver !

********************************
Femme de serf
Belle, joliment vêtue de dentelles et de rubans,
Gambadant à la poursuite de moutons blancs,
Damoiselle à laquelle on dédie des vers galants,
L'ai-je jamais été?

Formée à l'obéissance dès mon plus jeune âge,
Je n'ai point épousé l'homme que j'aimais,
Mais bien celui auquel ma famille me destinait,
Il m'a fait des enfants que je n'ai point désirés.

Peu m'en sont restés, car famine et maladie
Me les ont enlevés avant qu'ils n' aient grandi.
Je suis encore jeune, mais ma peau est flétrie
D'avoir été trop souvent exposée aux intempéries.

Hiver comme été, je suis bien occupée
A ramasser tout ce qui peut être mangé,
Travaillant dans les champs toute la journée,
Mes doigts sont usés, mon dos est courbé.

Mes mains ne savent pas écrire,
Mes yeux n'ont point appris à lire,
Quand je vais à l'église entendre des sermons
J'apprends que, de mes péchés, je dois me repentir.

Quand mon époux survient pris de boisson,
Je dois courber l'échine, ne jamais dire non,
Le prêtre l'a dit sous peine de sanction,
Je suis femme de serf, telle est ma condition!

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Oublier?

Assis à la taverne l'autre soir,
J'ai rencontré un petit homme
Qui ne fit mine de m'apercevoir,
Il contemplait son verre comme
Si c'était son dernier espoir!
Perdu dans un rêve
Qui n'appartenait qu'à lui,
Il buvait sans trêve......
Boire apporte-t-il l'oubli?
Comment ferais-je pour oublier
Moi qui ne boit jamais?
Oublier! comme j'aimerais oublier!
J'aurais du oublier de naître!

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mon île.......

Bien que demeurant en ville,
J'habite une île,
Une île bien déserte,
Une île nommée Solitude,
Moi seule en connaît latitude et longitude!
Sur cette île si déserte,
Un palmier, du sable, des rochers,
Voici mon décor planté!
Sur mon île qu'ai-je emporté?
Mes crayons et du papier,
Des feuilles et des feuilles par milliers.....
Seule? suis-je vraiment seule?
Non, jamais je ne suis seule,
Les mots me sont de fidèles compagnons,
Qui défilent en rang serré,
A la pointe de mon crayon....
Ils animent mes journées,
Me font vivre mille destinées,
Et, je fais des rêves éveillés!
Mon île est si petite! j'y vois un continent
Que je traverse à dos d'éléphant,
Il n'y pousse qu'un palmier
Je découvre une forêt,
Peuplée d'elfes, de nains,
De fleurs chatoyantes dont je remplis mes mains,
Je plonge du haut des rochers
Dans une eau limpide, je me laisse flotter,
Tel un oiseau, je m'envole vers ces nuages-chantilly
Qui me cachent un soleil de midi,
Le sable s'écoule entre mes doigts c'est un trésor
Que garde un fabuleux dragon d'or!
Dans mon île, il n'est rien que je ne puisse faire,
S'il me reste les mots ...................

Azzzzzzz